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O K I N A W A - Le pays des centenaires heureux

marielaurelafond



Leur tendance à la frugalité (max 80 % de l’impression de satiété) - en réduisant le surpoids et la corrosion liée à la combustion oxydative des calories (Le stress oxydant est bien la cause majeure de l’altération des tissus qui engendre vieillissement et maladies dites « dégénératives ») est une 1re clé dans le trousseau des secrets de leur vieillissement extraordinairement réussi.

Vitalité : ils sont habitués à bouger dès l’enfance et tout au long de leur vie, jouent au croquet, dansent, pratiquent le taï-chi ou le karaté… (référence au Confucianisme : se perfectionner tout au long de sa vie, développer ses capacités physiques et mentales et essayer de gagner toujours plus en autonomie).

« Coriace cool » - paradoxe apparent - pourtant en parfaite harmonie avec le taï chi : puissance, force de caractère, résilience, persistance par la patience, la flexibilité, l’adaptabilité.

Face aux coups durs de la vie, ils montrent une capacité de rebond, de « résilience » phénoménales (Pourtant les Okinawaïens n’ont pas été épargnés : pauvreté => émigration, 2nde guerre mondiale…)

Appréciation inconditionnelle de l’existence : « Il y a du bruit, ce n’est pas de chance, si j’étais sourd, il n’y en aurait aucun »…

Quelques moyens simples qui rythment leur journée : Respirer régulièrement à fond, regarder le ciel, sentir une fleur, un parfum, repenser quelques secondes à l’origine du monde, au Soleil ou à la Terre, faire quelques mouvements, chanter …. réduire sa capacité à se stresser.

Ils utilisent des outils très puissants pour se débarrasser des tensions indésirables : le Taï Chi, les techniques d’automassage et d’acupressure comme Ashi Jitsu (issu du shiatsu, lui-même issu du do in).

Ils n’imaginent pas une journée sans des moments privilégiés, consacrés au recentrement sur soi, à la simple jouissance d’être, à la recherche des recharges intérieures, à la reconnexion avec « le Tout » : méditation avec de la musique, du chant ou de la danse, ou des pratiques religieuses variées.

Ils adorent la vie sans avoir peur de la mort et ils prennent le temps des rythmes funéraires. Yuimaru : « cercle de connexion » tradition d’entraide et de partage, est restée vivante dans tout le tissu social, même urbain (bien qu’elle ait tendance à se perdre chez les plus jeunes). Yuimaru permet à la plupart des centenaires, même ceux qui ne sont plus très autonomes, de continuer à vivre chez eux. Il y a toujours quelqu’un pour faire les courses, le ménage, pour voir si tout va bien, tenir compagnie, donner les nouvelles, apporter du thé ou un petit extra, pour venir jouer d’un instrument ou chanter…

Moai : « Rencontres coopératives » - jeunes comme vieux – famille, amis, voisins, femmes comme hommes cultivent des amitiés, se retrouvent en cercles pour partager, chaque semaine le thé, les nouvelles, chercher des solutions à des problèmes et le plaisir de se retrouver. Un pot où chacun met une somme permet au plus démuni de repartir avec.

Les personnes bénéficiant de la longévité la plus grande sont celles ayant à la fois un mode de vie sain et une vie affective riche.

Répartir judicieusement les prises alimentaires :

- petit déj. et déjeuner complets, riches en protéines donnent de l’énergie pour la journée.

- Un dîner léger, sans protéine animale, sans alcool et à dominante glucidique prépare à la « mini-hibernation » nocturne pendant laquelle notre corps va se réparer.



C L E S :

1. Avant tout repas, s’offrir un « moment pour soi », même bref. Une respiration, quelques mouvements, la contemplation d’un bon souvenir, pour arriver à table détendu, en position de libre choix et ouvert aux plaisirs gustatifs

2. Offrez-vous la beauté (nappes, assiettes, fleurs …) aux repas. Dressez la table avec art.

3. Mieux vaut savourer lentement de petites quantités que de se remplir sans plaisir avec des quantités non dégustées. Il est « urgent de prendre son temps »

4. « Si tu as vraiment faim, pas de problème, tu pourras reprendre… des fruits, des fruits secs … » « A cet instant, je n’ai plus faim » => Savoir répondre aux peurs de manquer

5. Le remplissage stomacal est souvent une façon facile de nous « venger » de frustrations variées et diverses : affectives, sexuelles, créatives… Réorienter son énergie vers la réalisation de ses désirs et lâcher

6. Quand on est stressé, dans les moments difficiles, on oublie de faire ce qui nous aide le plus. Au moment de « craquer », faire appel à notre liste de « gestes de substitution » pour remplacer la prédation orale (nourriture, alcool, cigarette) par un geste qui apportera un mieux-être immédiat et intense. Pour les repas d’exception/de fêtes : faire un micro-repas lors des repas qui précédent et suivent, et boire 2 fois plus de liquides non alcoolisés que de liquides alcoolisés.

7. Répartir judicieusement les prises alimentaires Un petit déj. et un déjeuner complets, riches en protéines donnent de l’énergie pour la journée. Un dîner léger sans protéine animale, sans alcool et à dominante glucidique, prépare à la « mini-hibernation » nocturne pendant laquelle notre corps va se réparer.

8. Plus (d’énergie) avec moins (de calories) - Respirer à fond, faire quotidiennement de l’exercice, consommer suffisamment de Mg, vit B (B1 B2 et B3) et d’acides gras Omega 3 : des outils qui permettent d’obtenir plus de vitalité avec une combustion de calories moindre.

9. Nous sommes « accros » à nos habitudes, quelles qu’elles soient ; la répétition de tout ce qui est familier entraîne la sécrétion d’opiacés cérébraux : les endorphines - Créer sa propre campagne de « pub » personnelle ; pour « endorphiniser » le thé vert, lors de chaque préparation, fredonner notre air favori, repenser à nos meilleures vacances… Au bout de 3 semaines de « campagne », la nouvelle habitude est endorphinisée.

10. Plutôt que de lutter ou de « faire un effort », apprendre à être bienveillant et encourageant avec soi, avec nos proches intimes, y compris l’enfant qui est tjrs en nous. L’énergie économisée en reproches et conflits intérieurs libèrera un puissant désir de changement vers le mieux vivre.

11. Consommer des glucides lents à chaque repas Natation, aquagym, bains, douches, se masser, se faire masser. Canaliser son énergie dans le sport, la danse, le chant, la créativité, l’amélioration du monde…

Extraits de : « Okinawa – Un programme global pour mieux vivre » Dr Jean-Paul Curtay

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